Récupéo master, gestionnaire d’eau de pluie

Le 18/07/2010 à 11:30 par La rédaction

Salmson propose un nouveau gestionnaire automatique de recyclage d’eau de pluie avec basculement automatisé eau de pluie/ eau de ville : le Récupéo master. Ce système rassemble les fonctionnalités spécifiques de la récupération d’eau de pluie et de la surpression. Il est destiné à l’industrie, les ensembles collectifs et tertiaires, les collectivités locales ou encore les agriculteurs et les viticulteurs, qui représentent les plus gros consommateurs d’eau en France. Prêt à être raccordé au réseau, le fonctionnement du Récupéo master est simple : l’approvisionnement en eau de pluie se fait à partir d’une cuve enterrée ou d’une retenue d’eau de pluie. Un réservoir tampon assure l’alimentation en eau potable, via le réseau de ville, lorsque la cuve d’eau de pluie n’est plus remplie. Le basculement eau de pluie/eau de ville est automatique. Deux modèles sont proposés selon les besoins : le modèle Récupéo master L et le modèle XL. Leurs données techniques sont semblables : hauteur manométrique de 58 mètres, débit maximal de 16m³/h, mais ont aussi leurs propres spécificités. Le Récupéo master L est un système compact « tout en un ». Il est équipé d’un réservoir tampon EDV (eau de ville) de 150 litres dont l’approvisionnement est entièrement automatisé (robinet à flotteur). Deux pompes de surpression, auto-amorçantes de type Springson, sont employées pour l’aspiration directe, elles sont insensibles à la corrosion et disposent d’un fonctionnement silencieux. Le modèle XL, lui, est plus adapté pour le collectif. Il est équipé d’un réservoir tampon EDV (eau de ville) de 400 litres muni d’une électrovanne d’alimentation et d’un trop-plein avec siphon. Deux pompes de surpression centrifuges et multicellulaires mais non auto-amorçantes sont employées pour l’aspiration. Elles sont insensibles à la corrosion et disposent d’un fonctionnement silencieux. Une troisième pompe immergée assure le transfert d’eau de pluie grâce à son pilotage automatique et intégré.

Paru dans Le Journal des Fluides N°38 - Mai/Juin 2010