La Station d’épuration de Laon améliore son efficacité énergétique

Le 31/03/2015 à 11:03 par La rédaction

Dans une station d’épuration, le coût énergétique le plus important correspond au traitement secondaire. Aujourd’hui, on estime que les systèmes d’oxygénation représentent de 30% à 70% du coût énergétique total pour une station de traitement des eaux usées moyennes. Pour optimiser son économie d’énergie, la Lyonnaise des Eaux a choisi les turbocompresseurs HST de Sulzer.

JDF67_SULZER_2La Station d’épuration de Laon, dans l’Aisne, qui affiche à l’heure actuelle 40 000 équivalent-habitants, procède à l’aération de ses bassins biologiques par le biais de diffuseurs à membranes fines bulles ou d’aérateurs OKI de marque Sulzer. En parallèle, le matériel de production d’air est chargé d’alimenter ces systèmes d’aération. L’exploitant de la station, Lyonnaise des Eaux, et la ville de Laon, propriétaire de l’ouvrage, ont souhaité améliorer la performance énergétique au travers d’un compresseur qui serait capable de fournir l’alimentation en air des systèmes de diffusion. Sulzer a alors été sollicité par M. Faye, acheteur régional Usine de Lyonnaise des Eaux et spécialiste des économies d’énergie, pour présenter les turbocompresseurs et leurs avantages. Sulzer, dont le siège est situé à Winterthur en Suisse, est spécialisé dans les solutions de pompage, la maintenance d’équipement rotatif ainsi que les technologies associées à la séparation, la réaction et l’agitation. La société est alors en mesure de proposer ses solutions pour la station. Après consultation, ayant pour objet le remplacement d’un surpresseur de type « Roots », Lyonnaise des Eaux a finalement retenu l’offre de Sulzer, qui a su se démarquer avec sa gamme de turbocompresseurs HST sur paliers magnétiques. M. Boggian, responsable usine de l’agence Aisne, Lyonnaise des Eaux, déclare que « le gain énergétique généré face à un surpresseur à vis et une maintenance réduite du HST ont été les éléments déterminants ».

Amélioration du ratio énergétique

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Retrouvez la suite de cet article dans le Journal des Fluides n°67 – Avril/Mai 2015.