Production d’azote gazeux sur site signée Techsim chez Olaer Industries

Le 18/04/2014 à 10:07 par La rédaction

Le groupe Olaer Industries, notamment spécialisé dans la production d’accumulateurs hydropneumatiques, vient d’investir dans un système de production autonome d’azote à 200 bars, conçu par l’entreprise Techsim spécialisée dans l’intégration de solutions de production d’air et gaz comprimé sur site (industriel, agroalimentaire, nucléaire, oil & gas…) en collaboration avec son partenaire, le groupe Parker Hannifin, spécialiste mondial des technologies du mouvement et du contrôle dont… Olaer Industries fait partie.

Installé à Colombes dans les Hauts-de-Seine, le groupe Olaer Industries conçoit et fabrique une gamme riche et variée de systèmes fluidiques complexes : accumulateurs hydropneumatiques, échangeurs thermiques, sur-presseurs, vérins rotatifs, pompes à vis…

techsim

Pour satisfaire les exigences des clients et tester les accumulateurs haute pression à vessie, un produit phare de son

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catalogue, l’industriel utilise de l’azote, un gaz inerte. Celui-ci est emmagasiné à 200 bars dans une vessie qui agit comme une réserve de puissance. Lors du dégonflage de la poche, le gaz transfère une force capable de mouvoir, par exemple, des vérins. « Il y a peu de temps encore, Olaer Industries se fournissait en azote auprès d’un industriel de gaz en vrac », explique Ramia Taieb, health safety environment and facility manager. « Acheminé par camion cryogénique sous forme liquide, l’azote était ensuite stocké dans une citerne. Avant de l’utiliser, il devait être auparavant détendu, c’est-à-dire regazéifié. »

L’un des inconvénients, au-delà du coût, de ce mode de fonctionnement réside dans les contraintes logistiques liées au transport de gaz sous forme liquide cryogénique. Après une analyse détaillée des avantages et des inconvénients relatifs à ce poste, la décision a été prise de remplacer la livraison d’azote en vrac par sa production in situ.

Un défi en forme de casse-tête relevé confié à la société Techsim

Pour mener ce projet à bien, le choix s’est porté sur la société Techsim basée à Montpellier (34) et spécialisée dans l’intégration de centrales de production et de traitement d’air comprimé, d’air respirable et d’azote notamment dans les domaines industriels, agroalimentaires et médicaux. Créée en 1981, celle-ci compte aujourd’hui quarante- cinq collaborateurs et totalise à son actif plus de 1 500 installations de centrales la positionnant comme un acteur principal dans le domaine de l’air comprimé sur les régions Languedoc Roussillon, PACA et Rhône Alpes. Techsim, qui est partenaire depuis quinze ans de Parker Hannifin, le spécialiste mondial des technologies du mouvement et du contrôle, figure également parmi les principaux partenaires des fabricants de compresseurs Worthington Creyssensac et Compair.

Pour Philippe Buchel, cofondateur et directeur général de Techsim, le cahier des charges d’Olaer Industries était

clair : « créer un système autonome, compact et redondant, pour fournir en continu de l’azote à 200 bars, autant dire un défi en forme de casse-tête ! » D’autant que les autres contraintes n’en étaient pas moins importantes : l’azote doit respecter une pureté élevée - d’au moins 99,9 % - et une teneur en vapeur d’eau inférieure à cinq particules par million (point de rosée de - 70°C pour les connaisseurs). La pression d’utilisation de l’azote dans les procédures d’essai doit varier entre 180 et 195 bars pour un débit continu moyen de 25 m3/h et un débit instantané pouvant aller jusqu’à 130 m3/h sur certaines périodes de plusieurs heures. En revanche, la mutation présente des atouts indéniables. Outre une pureté d’azote élevée, le fait de produire localement transforme un coût variable en coût fixe, la matière première étant gratuite puisqu’il s’agit de l’air ambiant. Quant à la sécurité d’approvisionnement, le projet prévoyait le doublement de pratiquement tous les équipements : compresseurs basse pression, ligne de séchage et filtration de l’air, générateurs d’azote…

La suite de cet article dans Le journal des Fluides n°60 - février/mars 2014