Industrie 4.0 : Les leviers de la migration vers le « monde 4.0 ».

Le 09/12/2014 à 11:21 par La rédaction

En 2013, le Gimélec (*) publiait la brochure « industrie 4.0 : L’usine connectée » pour sensibiliser les acteurs aux enjeux technologiques, économiques et culturels de la quatrième révolution industrielle. Dans le prolongement de ce texte, en partenariat avec la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) et le syndicat des machines et technologies de production (Symop), le regroupement a confié au cabinet Roland Berger une étude pour identifier les leviers de la transformation. Il en résulte un second document de recommandations qui vient d’être publié (**). Introduction pour un nouveau monde.JDF64_p22

Le passage vers l’industrie 4.0 concerne l’ensemble des domaines de l’appareil productif, à la fois l’amélioration de la conception produit/process, le pilotage et le contrôle de l’appareil de production, les opérations de fabrication, les services liés à l’appareil de production et l’organisation du travail. Toutefois une priorité de modernisation partagée pour l’ensemble de l’industrie ressort nettement convenant la conception produit/process, de par l’importance des enjeux qu’elle recouvre.

La numérisation est un axe majeur pour maintenir et renforcer, la compétitivité des industriels français. Encore faut-il s’appuyer sur un diagnostic précis de l’appareil productif. C’est pourquoi le Gimélec a réalisé, en partenariat avec la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) et le syndicat des machines et technologies de production (Symop), une étude pour identifier les leviers de la transformation. En s’appuyant sur ces résultats, les adhérents du Gimélec formulent des recommandations pour la modernisation de l’outil de production français.

L’industrie 4.0 suppose une intégration horizontale

Tout est réalisé de A à Z, sans intervention humaine, en interaction entre les produits et les machines, et les machines entre elles. Nous sommes dans un système global interconnecté. En comparaison, l’industrie 3.0 a été la phase de l’intégration verticale, avec l’automatisation systématique des processus...

Retrouvez la suite de cet article dans le Journal des Fluides n°64 – octobre/novembre 2014.